Mon histoire à moi commence à Hearst, au nord de l'Ontario. Je suis de la troisième génération de Cantin à Hearst (certains pourraient dire la deuxième génération, et ils aurraient raison. D'autre pourraient même dire la première génération à naître à Hearst, et ils aurraient aussi raison!). La première génération de Cantin arrivée à Hearst étaient dirigés par... Mme Ernest Cantin.
Le premier Cantin en Nouvelle-France était Nicolas Quentin, dit Lafontaine. Il est né circa 1633 (année de son baptême), à Gonneville-sur-Honfleur, évêché de Lisieux, en Normadie (France). Son père est Louis Cantin; sa mère, Marie Desmousseaux.
Il arrive en Nouvelle-France avant 1655 (la date précise inconnue).
Le 3 août 1660, il se mari avec Magdeleine Roulois, à Notre-Dame de Québec (j'ai même vu un document disant "Marie-Madeleine" à la place de Magdeleine). Ils ont 6 enfants, dont Denys (plus vieux des garçons), notre deuxième ancêtre au pays.
Nicolas Quentin est décédé le 27 mai 1683, à l'Ange-Gardien, La Côte-de-Beaupré, Québec. L'Ange-Gardien est une paroisse voisine de Québec, vers le nord-est.
Nicolas se mari à Magdeleine Roulois à Québec le 3 août, 1660. Mariage à Québec (Notre-Dame); ils demeurent à Château-Richer pendant une dizaine d'années et s'en vont à L'Ange-Gardien, ou Denys est né en 1668. Nicolas et Magdeleine eurent 6 enfants.
Après la mort de Nicolas, Magdeleine épouse Louis Boucher le 20 août 1684. Quinze ans plus tard, ils se séparent volontairement, et Louis, en utilisant les mêmes mots que le document que Gemma m'a envoyé, "prendra la destinée de sa famille [celle de Magdeleine] et du bien paternel".
Pour plus d'information, nous avons deux différentes biographies de Nicolas:
Cette section de ce site web est basée sur mes grands parents (ou plutôt, ma grand-mère), qui a déménagée sa famille de Sainte Catherine vers le nord de l'Ontario. Nous avons la chance (merci Gemma!) d'avoir assez d'information pour tracer les ancêtres Drolet, d'Alphonsine, jusqu'à Christophe de Rollet, qui fut le premier Drolet en Nouvelle-France.
Voici l'information que j'ai trouvé de ce premier ancêtre Drolet en Nouvelle-France.
Un merci à Gemma Cantin Boucher, qui m'a fait parvenir l'information que j'ai utiliser pour ensuite en trouver d'autres.
Christophe De Rollet est né à Paris, à l'Ile-de-France, circa 1628. L'Ile-de-France, c'est cette île, sur la Seine, où est situé Notre-Dame-de-Paris.
En France, depuis 1640, Christian était boutonnier et mouleur. Selon https://www.myheritage.com, il était aussi "passementier" de perles et de dentelles, ce qui veut dire qu'il décorait des vêtements de cordons, dentelle, boutonnière, frange, ruban, etc.
En 1653, Christophe se mari avec Jeanne Levasseur, fille d'un maître menuisier, et part (seul) pour la Nouvelle-France, pour y être rejoint par son épouse l'année suivante. En Nouvelle-France, il était maçon, et fermier.
Les informations sur les différents sites web concernant Christophe ne sont pas claires. Par contre, ils semblent être d'accord que Christophe et Jeanne ont eu deux enfants: Pierre (1654-1726) et Jacqueline (1663-1669); tous deux sont nés et décédés en Nouvelle-France.
Christophe et Jeanne sont retournés en France (avant 1672; date varie entre les sites). Jeanne est décédée le 31 août 1686, à Anjou, en France.
Le site https://www.familysearch.org mentionne trois points concernant Christophe:
Il y a confusion concernant la date à laquelle Christophe de Rollet est décédé: MyHeritage.com nous donne "circa 1672", alors que FamilySearch.org nous donne "après 1692"... Basé sur l'information affichée sur https://conversationsancetres.wordpress.com/2022/02/24/152-christophe-drolet-second-mariage/, aussi version local en PDF, par le chercheur Gilles Brassard (un merci à Rick Drollet pour cette information), je croirais plutôt un date de décès de 1692 ou après...
Les deux arbres débutent du premier arrivant en Nouvelle-France, jusqu'à mes parents.
Pour celui d'Ernest Cantin, elle nous vient de de l'Association des Familles Cantin d'Amérique du Nord (malheureusement, leur site internet ne semble ne plus exister...).
Pour celui d'Alphonsine Drolet, elle me fut parvenue par Gemma Cantin Boucher (ma cousine, fille de Lucien Cantin).
Dans les deux cas, j'ai utilisé l'information pour ensuite aller fureter d'autres sources, pour construire un arbre un peu plus détaillé. Certaines de ces sources sont les sites généalogiques https://www.geni.com, https://www.familysearch.org, et https://www.myheritage.com. L'information est essentiellement la même qui m'avait été envoyée, mais avec plus de détails, parfois en conflit, mais rien de majeur (ce qui est normal, puisque, très souvent l'interprétation de données faites par plusieures personnes ne donne pas toujours le même résultat). A remarquer que la conversion de Quentin à Cantin ne semble pas être evidente. Que les "i" était souvent ecrit comme un "y". Que plusieurs des noms ne sont plus utilisés aujourdhui.
L'information receuilli concernant les endroits, les paroisses (naissances, décès, mariages, baptêmes) n'est pas toujours exactement la même; certains nomment une paroisse, d'autre la municipalité. Par exemple, pour la même personnes, j'ai souvent vu St-Augustin et Neuville. Ce sont des paroisses voisines. Afin de garder une certaine consistance, j'ai donc choisit l'un des deux, et garder le même endroit.
Lorsque "St-Augustin" est mentionné, nous voulons dire Saint-Augustin-de-Desmaures. Saint Augustin est une paroisse voisine de Sainte Catherine, Neuville, Saint Raymond. Ils sont tous dans la grande région de la ville de Québec. Il est est de même pour L'Ange-Gardien, et L'Ancienne-Laurette. Tous dans la grande région de la ville de Québec.
Dans plusieurs des cas, pour l'endroit, nous avons enlevé "Québec" comme province.
Les sites web généalogiques manquent souvent certains détails: la plupart sont en anglais, donc les accents sont souvents omis. Je dois donc parfois deviner quels accents (incluant les cédilles et les trémas) sont sur quelles lettres. Les traits d'unions pour les noms sont aussi souvent omis: est-ce Marie-Madeleine, où est-ce Marie Madeleine?. Les prénoms "Marie" et "Joseph" ne sont pas toujours évident: traditionellement, dans certaines familles de la religion catholique, le nom the "Marie" est automatiquement donné aux filles, et celui de "Joseph" donné aux garçons... Il n'y a pas de consistence concernant l'utilisation (ou le non-utilisation) de ces "prénoms" sur ces sites.
J'ai crée un document contenant les information généalogiques détaillées pour chacun de mes ancêtres. C'est avec cette information que j'ai construit les deux arbre généalogiques détaillés qui suivent.
Voici un résumé, à partir de Nicola Quentin/Cantin, dit Lafontaine:
Maintenant la version un peu plus détaillée:
Voici un résumé, à partir de Christophe De Rollet (qui deviendra Drolet pour et suivant le premier-né en Nouvelle-France):
Voici maintenant l'arbre généalogique simplifié, mais un peu plus détaillée.
Je vous raconte ici ce qui de passe parfois (je dirais même plus, assez souvent) lorsque l'on fait des recherches sur un sujet particulier. Dans ce cas-ci, une source me donnait de l'information que je croyait complète. Elle aussi pensait que son information était complète. Mais en utilisant d'autres sources, j'ai trouvé de l'information additionel.
Est-ce que cette information additionelle était véridique? J'ai donc vérifié avec une autre source, qui m'a confirmé que l'information additionelle était véridique.
Normallement, je ne mettrais que ma conclusion, l'information finale. Mais, dans ce cas-ci, je vous montre un peu les différentes "étapes", et les différentes sources utilisées pour résoudre mon "problème"...
En même temps, ça démontre que de "fouiller dans l'histoire" n'est parfois pas si évident...
Petite annectode que j'ai remarqué lorsque j'ai transcrits les arbres généalogiques simplifié des Cantin et des Drolet: non seulement le mariage d'Ernest et d'Alphonsine était un mariage double Cantin/Drolet, mais, avec les années, 4 frères/soeurs Cantin se sont marié à 4 frères/soeurs Drolet.
Mais est-ce que c'est 3 mariages, ou 4 mariages? L'information reçu de Gemma ne démontre que 3 mariages. Pourtant, en poussant un peu mes recherches sur les site généalogique (https://www.myheritage.com et https://www.familysearch.org), je semble en avoir découver un quatrième (soutenu par la personne qui maintient l'arbre généalogique des Drolet, via couriel - je l'ai contacté à l'intérieur de https://www.myheritage.com; je suis, pour utiliser ses mots, son "6th cousin, 2x removed"!).
En voici les dates de ces mariages:
La page de Celerine Drolet (aucun accent) sur https://www.myheritage.com (https://www.myheritage.com/research/record-1-328663151-6-5202/celerine-drolet-born-cantin-in-myheritage-family-trees) est claire que "Celerine Drolet (born Cantin)" (née 1874, décédée 1911), s'est mariée avec Joseph Pierre Drolet (né 1875; décès inconnu) le 2 mai 1905, à "Ste-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, Québec".
Ce même site (https://www.myheritage.com), mentionne que Pierre Drolet (à ne pas confondre avec son frère, Joseph Pierre Drolet!!) s'est marié avec Ernestine Cantin (née 1885), soeur de Célerine...(Pierre et Joseph Pierre sont des frères d'Alphonsine), en 1907. Ce mariage avec Pierre Drolet est confirmé via la carte mortuaire fournie par Gemma Cantin Boucher.
Le mariage de Désiré Drolet et de Virginie Cantin (https://www.myheritage.com et https://www.familysearch.org) n'est pas contesté non plus: ils se sont bien marié le 9 juillet 1901. Et la carte mortuaire de Virginie, fournie par Gemme Cantin Boucher, confirme qu'elle avait épousé Désiré Drolet.
Ce qui n'est pas "vérifié" est le mariage entre Joseph Pierre Drolet (1875-?) et Célerine Cantin (1874-1911). La personne qui a ammasée beaucoup d'information sur la lignée de Drolet dans https://www.myheritage.com semble en être convaincu -- il m'a envoyé un message confirmant ce point.
L'information reçu de Gemma Cantin Boucher est véridique - on ne conteste pas l'information sur les cartes mortuaires! Par contre, elle n'a pas d'information sur ce Joseph Pierre Drolet, né en 1875... ce qui ne veut pas dire que ce mariage n'a pas eu lieu...
J'ai donc contacté Omer Cantin, de la La Fondation Omer Cantin, au cas où il aurrait de l'information sur les frères et soeurs de grand-maman (i.e. Alphonsine Drolet).
Il m'a répondu en m'envoyant ce document, qui confirme que Joseph Drolet avait épousé Célerine Cantin, le 2 mai, 1905! Son document le nomme "Joseph", et non "Joseph Pierre". Il utilisait probablement "Joseph" pour son nom.
Finalement, le contrat de mariage d'Ernest Cantin et Alphonsine Drolet contient plusieurs signatures... dont ceux de Célestine Cantin et de Joseph Drolet. Ces deux dernières signatures pourraient indiquer que le contrat de mariage de Célestine Cantin et Joseph Drolet fut rédigé en même temps que celui d'Ernest et Alphonsine.
Mon mystère est maintenant clair: mariage double il y a eu, et 4 membres de la famille Cantin ont bien mariés 4 membres de la famille Drolet.
Il y a donc quelques points à retenir concernant cette information:
Ma grand-mère, Alphonsine Drolet, est la première Cantin de ma lignée d'ancêtres, à venir s'établir en Ontario.
Elle est l'épouse d'Ernest Cantin, est née le 23 octobre 1882 à Sainte Catherine de Portneuf (25 miles au nord de Québec). Fille de Désiré Drolet et de Odélie Hamel. En 1922, à 38 ans, enceinte, et mère de 10 enfants, elle devient veuve! En 1934, elle déménage sa famille au Lac Sainte-Thérèse, pour coloniser le nord de l'Ontario. Les enfants mariés, elle demeure avec son garçon Pierre (dans la maison, au lac Ste-Thérèse, où elle éleva ses enfants) jusqu'au tout début des années 1960. Elle déménage alors avec sa fille Marie et son gendre Ubald; Pierre commencait à élever sa famille alors que Marie en avait presque fini). A la fin des années 1960, elle est admise au manoir régional pour personnes agées à Kapuskasing. En 1971, Alphonsine est une des premières résidentes du "Nursing Home" de Hearst, où elle décède le 12 juillet 1974, à l'âge de 92 ans. |
Nous savons que le premier Cantin (Quentin) en Amérique du Nord fut Nicola Quentin, dit Lafontaine. La date de sa naissance n'est pas connue, mais nous savons qu'il fut baptisé en 1633. Il est de la paroisse de Genneville, près de Honfleur, évêché de Lisieux, Normandie, en France.
Son passage en Nouvelle-France, avant 1655 (date précise inconnue), fut parrainé par, nous croyon, un M. Lafontaine. Nicolas doit travailler pour M. Lafontaine pour 36 mois (?) afin de payer son passage en Nouvelle-France. Il signe ensuite un contrat de quatre années, en 1655, pour une terre de quatre arpents de front par quarante arpents de profondeur.
Le 3 août 1660, il se mari avec Magdeleine Roulois, à Notre-Dame de Québec, demeurent à Château-Richer pendant une dizaine d'années et s'en vont à L'Ange-Gardien, où ils ont élevés leur famille de six enfants.
J'inclus un article décrivant Nicolas Quentin, dit Lafontaine (publié par l'Association des Familles Cantin d'Amérique du nord -- cette association ne semble plus exister!?). Ce document nous donne plus d'informations sur Nicolas Cantin, dit Lafontaine. Si vous préférez voir cette information en photo, j'ai créé une série de fichiers JPG avec la même information.
Si vous y regardez avec soin, vous y remarquerez quelques noms de la famille Cantin!
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Voici une version de la carte agrandie de sorte que nous voyons mieux les noms.
Nous savons qu'en 1759, Pierre-Augustin, de la quatrième génération Cantin en Amérique, avait 29 ans. 1759 est aussi l'année de la bataille des plaines d'Abraham. Même si les colons n'étaient pas dans l'armée, ils devaient tous faire partie de la milice, et devaient donc être prêt à se battre pour défendre la colonie... (tiré du livre "Histoire du Canada, 2ième édition, 1919 - par les frères des écoles chrétiennes). Nous ne savons pas pour certain si Pierre-Augustin était directement impliqué, mais, comme il habitait Québec, il est probable que lui et ses frères ont été directement affectés par ce conflit!
![]() Nous savons que le beau-père d'Alphonsine, Joseph Cantin (1840-1931), a perdu un bras lors d'un accident, en octobre 1889: il fut amputé d'un bras par un moulin à battre le grain. Nous avons un compte-rendu détaillé de cette accident. Ce compte-rendu y explique que Joseph fut transporté à l'hopital hotel-dieu de Québec, des soins qu'il y a reçu, et plusieurs annectotes de son séjour à l'hopital. Il y séjourna au moins quatres semaines, avant de retourner chez lui. Joseph vécu avec cette handicape pour 42 ans. Il a vécu plusieurs années chez son fils Ernest (et sa bru Alphonsine), mais, quelques années après le décès d'Ernest (voir dans les prochaines phrases), il déménagea avec au autre de ses fils. La date exacte de ce déménagement est inconnue, mais nous avons plusieurs indices. Dans son livre, Témoingnage de vie, Catherine nous dit qu'un rituel de famille, le soir avant de se coucher, était de prier le chapelet; que, et je cite, notre grand-père à genoux près du poêle, égrenait de sa main gauche les "ave" de son grand chapelet brun.... Plus tard, lorsqu'elle parle du décès de son frère, elle nous dit Grand-père est venu lui rendre un dernier hommage, ce qui veut dire qu'il ne demeurait plus avec Alphonsine et sa famille, mais bien chez un autre de ses fils, Joseph... Lucien, via son entrevue de 1983, nous précise ce détail. Il nous révèle que le caractère du grand-père n'était pas toujours sur les mêmes "ondes" que celui des fils d'Alphonsine... Enfin, dans la section des documents légaux, nous obtenons différents détails nous indiquant que Joseph est déménagé chez son fils Joseph, peu après le décès d'Ernest.
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![]() Notre dernier ancêtre demeurant au Québec, Ernest Cantin (père), fils de Joseph, se maria avec Alphonsine Drolet le 2 mai 1905. Alphonsine lui donna 13 enfants (détails plus tard). En automne 1921, alors qu'il prenait soint d'un animal à boeuf, Ernest fut "corné" par l'animal, causant une hernie. En mai 1922, alors qu'il était chez le forgeron du village pour y faire des travaux, son herni s'agrava. Voici un extrait du livre "Un gars ben ordinaire" (page 10), de François Cantin:
L'automne qui précédait sa mort, au moment de la rentrée des animaux pour l'hivernement, il y en avait un qui, parmi le groupe, refusait d'entrer dans l'étable. Mon père le prit par les cornes et il reçut un coup de corne dans le bas du ventre. Le plus vieux de mes frères, qui avait 16 ans à cette époque-là, nous dira plus tard que très souvent au cours de la journée, lorsqu'il travaillait avec mon père durant l'hiver qui a précédé sa mort, celui-ci était obligé d'arrêter de travailler pour repousser de la main son bas du ventre, car il était perforé ou je ne sais trop quoi. Il n'avait jamais été voir le médecin, car disait-il: "les choses vont se replacer".
Mais ce matin-là du 3 mai, chez le forgeron, sa déchirure s'était élargie et il n'est pas parvenu à replacer les choses. Le forgeron le ramena à la maison au cours de l'après-midi avec sa voiture et sa jument. Au courant de la soirée, on téléphona à un médecin à la ville de Québec, mais le médecin répondra qu'il ne pouvait pas venir car il était trop tard. mon père mourait donc tard dans la soirée le même jour.
Ernest mourut le 3 mai 1922. Son plus jeune n'était même pas encore né. A 39 ans, Alphonsine était veuve, enceinte, avait 10 enfants, le plus vieux ayant 16 ans... Dans la prochaine section, nous discuterons des raison qui ont apporté Alphonsine, veuve, cinquante ans, vivant relativement aisément, à déménager au Lac Ste-Thérèse, dans un "shack en bois rond", où tout était à refaire...
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