Rencontres de familles

Contexte

Avant de parler des rencontres de famille, mentionnons le contexte familiale de la grande famille Cantin (i.e. Alphonsine et ses denscendants).

Les enfants d'Alphonsine sont maintenant mariés. Sauf pour les deux qui avaient resté dans la région de Québec, ses enfants sont tous dans la région de Hearst, dont cinq (Marie, Catherine, Pierre, Jean Baptiste, Ernest, François) au Lac Ste-Thérèse, et les deux autres (Gérard, Lucie) tout juste au sud de Hearst. La plupart sont des fermiers. On peut dire qu'ils avaient ça dans le sang!

Dans les années 1960, Jean Baptiste, décide de retourner au Québec, dans la région de Montréal. Avant de vendre son terrain, il le divise de sorte que Pierre achète la partie est, surtout pour les foins pour ses animaux. Il vend le reste à Léopold Papillon.

En 1950, suite au mariage de Pierre et d'Irène Gratton, Alphonsine demeure avec Pierre et sa famille. Elle y demeure jusqu'en 1962. Pierre et Irène avait une maison pleine, avec 7 enfants -- Irène était enceinte. Marie, par contre avait eu tous ces enfants; le plus jeune avait 14 ans, et les plus vieux commençaient à se marier.

Alphonsine, en 1962, a donc déménagée avec Marie et Ubald, et prenait la chambre de Thérèse qui se mariait, donc n'aurait plus besoin de cette chambre.

La plupart de ses enfants ont plusieurs enfants. Thomas en a deux, et Catherine en a trois: les autres ont de grosses familles, certaines avec plus de 10 enfants. Les grandes rencontres familiales ne sont donc pas évidentes, surtout que certaines familles sont encore au Québec...

Le temps des fêtes

Nous commençons avec le temps de l'année où, traditionellement, les familles se recontrent: le temps des fêtes... Noël et le jour de l'an.

Traditionellement le temps des fêtes duraient 12 jours: du 25 décembre (Noël), jusqu'au 6 janvier (l'épiphanie).

Les cadeaux étaient donnés le 6 janvier, journée où les rois mages sont arrivés pour voir Jésus.

Ces célébrations étaient dictés par la religion du temps.

Cette tradition, dans notre société, n'exite pratiquement plus: c'est la journée de Noël qui est célébrée, et où l'on retrouve l'échange des cadeaux.

Dans les années 1930 et 1940, dans les famille Cantin et Pominville, la religion était au coeur des célébrations; suivait ensuite les rencontres de familles et des voisins. Je me souviens que mon père nous disait qu'ils ouvraient leurs cadeaux à l'épiphanie (le 6 janvier), fête des Rois, où, dans la religion catholique, les trois rois mages sont venus présenter les offrandes à l'enfant Jésus. Je ne puis dire exactement quand ils ont changé cette tradition à la journée de Noël.

Même dans ma famille, vers la fin des années 1960, c'était la messe de minuit... à minuit (pas à 20h00 ou 22h00, mais à minuit!), suivit de l'échange des cadeaux. Mais fallais pas trop prendre notre temps, parce que, les cadeaux ouvert, nous allions chez Pierre (mon oncle), à 800 mètres de chez nous.

Les deux familles reveillonaient ainsi, mangeant un repas traditionel des Fêtes (et plus!) à deux ou trois heure du matin. Naturellement avec toutes les gâteries de ce temps de l'année :-) La famille de Camille Gratton (frère d'Irène, épouse de Pierre) se joingnait à nous. Les parents et les plus jeunes revenaient à la maison tard dans la nuit. Je me souviens marcher pour revenir chez nous alors que le soleil se levait (donc vers les 8h00 ou 8h30 le matin).

Notre famille avait 8 enfants. Celle de Pierre en avait 9 (voir la section ci-haut sur le "contexte"). La maison de Pierre (et la notre) avec environ 22 pieds par 22 pieds, incluant, la cuisine, le salon, la salle à manger, en plus d'une chambre à coucher et la salle de bain. Avec ce nombre d'enfants excités, imaginé le bruit :-) et pas beaucoup d'espace à manoeuvrer.

Mais, suivant le réveillon, ce n'était pas fini... seulement quelques heures plus tard, pour le souper de Noël, la famille de Pierre (et de Camille Gratton) venait chez nous, pour un deuxième festin, avant d'y passer la soirée.

Quelques années plus tôt, lorsque Marie (et Ubald Germain) élevait leur famille, les famille d'Ernest, de Marie, de Pierre, et parfois celle de François, de Lucie, de Gérard, de Catherine se rencontraient tous ensemble, dans la maison maternelle. A mesure que les familles grandissaient, ces rencontres pour le réveillon et le jour de l'an ont changées, concentrées sur les familles individuelles.

Comme on dit... les traditions sont faites pour évoluées...

Du côté Pominville, pour nous, dans les années 1960 et 1970, la rencontre familiale se faisait le jour de l'an. La grande famille Pominville, c'est à dire Henri, Béatrice et leurs descendants, se rencontrait au sous-sol de l'église d'Hallébourg, pour le diner. Un festin y était partagé (chacun amenait des plats); c'était le temps idéal pour rencontrer les oncles, les tantes, les cousins, les cousines...

Nous avons inclus quelques photos dans cette section. Les deux premières sont d'un souper du Jour de l'An 1958, chez Pierre, alors que Lucien était en visite.

Rapellons-nous que Lucien avait prit en charge la ferme paternelle, et n'avait jamais déménagé en Ontario.

Nous ne voyons, pour la plupart, que des adultes. La table dans la salle à diner, même allongée pour se rendre dans le salon, n'étant pas assez grande pour acceuillir tout ce monde, les enfants mangeaient sur une autre table (elle aussi, "agrandie", dans la cuisine).

La troisième fut prise pendant la même visite de Lucien, pour les Fêtes de 1957-8.

Elle fut prise sur le perron de la maison de Catherine.

Il sagit de plusieurs des cousins/cousines, des familles de Catherine, Lucien, et Marie.

Certes, il y en avait d'autres, mais ils étaient soit pas présent, ou étaient trop jeune...

La quatrième photo en est une de la famille de Marie et Ubald Germain.

Pourquoi cette photo? C'est surtout pour l'arrière-plan. Remarquez les photos sur le mur de la maison. Nous en avons mis les bordures en couleurs. Vous les avez vu plus tôt dans ces pages: c'est celle des garçon Cantin, circa 1930, et celui d'Ernest Cantin, père. Je me souviens d'avoir vu le portrait de mon grand-père sur le mur, dans le salon, chez Pierre. Mais pas des garçons Cantin... (jusqu'à ce que Omer la découvre dans le grenier chez son père).

Suivant cette article, dans le groupe Facebook/Hearstory, ma cousine (Françoise, de chez Gérard) avait mentionnée ceci:

Probablement,notre famille "Gerard Cantin" étions présent. Toute petite fille,je me rappelle que nous allions toujours au Jour De l'An chez oncle Pierre car grand-maman demeurait-là. C'était toute une sortie très spéciale pour nous tous; papa réservait notre moyen de transport "swamp buggy" avec monsieur Slobodnik je crois "pour monter au Lac Ste Therese par les champs a certain endroits. Que de doux souvenirs ! Apres le souper, pour divertir oncles et tantes, cousins et cousines, il y avait des charades d'organiser... Ouf, ca fait longtemps... mais ca ete du bon temps...

Je n'ai pas trouvé de photo du "swamp buggy" de M. Slobodnik, mais dans le livre Clayton's Kids, j'ai trouvé une photo du taxi bombardier d'Antti Martin, daté 1948. Ca ressemblait probablement à ce que la famille de Gérard prenait pour venir au Lac le jour de l'an.

Pique-niques

Le dimanche, pour Alphonsine, était une journée de repos; une journée de rencontre de famille. Voici une de ces rencontres, circa 1950. Sur la photo, lors d'un pique-nique familial, la plupart des enfants d'Alphonsine semblent y être. Alphonsine est debout, à la droite du centre (deuxième debout, à partir de la droite).

Nous y voyons que déjà, en 1950, la relève était assurée!

Rencontres lors de visites de Lucien / Thomas

Lorsque l'un des garçons resté demeuré au Québec venait en Ontario, c'était toujour une occasion spéciale. Encore mieux si les deux venaient! Les meilleurs vêtements était revêtus, comme ces deux photos, de circa 1953, le démontre.

Elle est prise chez Marie et Ubald Germain, lors de la visite de Lucien et Thomas, les deux frères qui n'étaient pas déménagés en Ontario.

Pour la première photo, où on fait sauter un chien, l'arrière-plan est la maison/garage/grange d'Ernest.

Pour la deuxième, où la photo plus formelle est prise, nous aperçevons la grange de Jean Baptiste à la gauche de la photo.

Les personnes dans la photo sont surtout les enfants de Marie, Lucie, Catherine, avec ceux de Thomas et de Lucien.

Les chiffres entre parethèse sont l'âge de la personne, à la fin de 1953.

Pour les deux photos, vous remarquerez que l'entrée d'Ubald était exactement en face de celle d'Ernest. Probablement qu'il n'avait pas encore déménagé dans sa maison neuve (construite en 1953), puisque l'entrée de la maison neuve était environ 50 mètres plus au nord (du moins dans les années 1960...!).

Ce serait donc l'entrée de l'ancienne maison des Larose, qu'il avait acheté en 1948.

Plus de piques-niques

Les feux de camps se sont toujours fait. Rôtir des saussices ou des guimauves aussi. Lors d'un pique-nique familial, au chalet de Raoul Cyr au Lac Ste-Thérèse (Laurette, chez Marie, avait mariée Raoul Cyr), circa 1960, nous y voyons plusieurs membres de la famille grillant des saucisses. Nous y remarquons Ernest Cantin, et son fils Jules (garçon avec les lumettes).

Les tables pour le festin sont disposées à l'ombre.

Il y avait aussi des pique-niques et des sorties moins élaborés. Souvent, je me souvient, après la messe du dimanche, aller en pique-nique soit au "lac Clair", à la "décharge des lacs" (tous deux dans le Ritchie), ou à la rivière Shekak (où est aujourd'hui le projet "Eagle Earth"), avec la famille de Pierre, et, parfois, la famille de François, ou la famille de Camille Gratton.

La destination du pique-nique était même parfois décidé sur le perron de l'église, après la messe!

Nous avons une photo d'Ernest, Pierre et François, lors d'un pique-nique à "la décharge des lacs", dans le Ritchie, en 1967.

Sans les parents...

Les sorties, même en bas âge, n'étaient pas toujours avec les parents. Jeune, nous avons commencés à aller camper, dans la nature. A moins de 10 ans, nous allions camper "aux rapides", sur le ruisseau du Lac Ste-Thérèse, au nord de la propriété d'Ubald et Marie Germain. Nous partions le vendredi, portant tout l'équipement sur nos épaules, et prenions le sentier pour se rendre "aux rapides". Mais d'abord, il fallait traverser les champs d'oncle Ubald, pour aller trouver ce sentier.

Nous revenions à la maison le dimanche après-midi, ou en soirée. Dans les deux photos de camping, les plus jeunes ont 8 ans, alors que le plus vieux en avait 13. La tente que vous voyez était une tente en toile épaisse, sans plancher (toile séparée, si je me souvien bien). Nous devions aussi trouver deux arbres, afin d'y attacher la corde pour monter la tente...

Si ma mémoire est bonne, les deux plus vieux n'étaient pas venus camper avec nous, mais était venu le samedi, pour voir si "les jeunes avaient survécu"... (naturellement, ils ne nous avaient pas averti, et avait fait du bruit avant de se montrer...!).

Quelques années plus tard, nous avons "gradués" et allions camper dans le Ritchie, au Lac Clair, au Lac Grand Ritchie, ou au "camp à Richard" (l'hiver). Nous sommes aussi aller, avec Lucien, chez François, dans un vieux camp dans la concession "du pit"...

Réunions Cantin

A la fin des années 1970, et au début des années 1980, la Grande Famille Cantin s'est réuni à Hearst. Pour celle de 1977, nous avons une photo des frères et soeurs Cantin. Ils y étaient tous, sauf pour Thomas.

Une autre réunion eu lieu 4 ans plus tard, en 1981. C'était probablement le plus grand rassemblement de la famille d'Alphonsine / Ernest Cantin; nous avons une photos d'un grand montant de leur descendance. 47 ans après leur arrivée au Lac Ste-Thérèse, la famille s'est quelque peu agrandie!

A cette occasion, les frères et soeurs ont démontrés qu'ils avaient toujours un coeur d'enfants: les voilà tous prenant part à une compétition à savoir lequel finira sa bouteille de lait le premier!


Tout droits réservés / All rights reserved,

claude@ccantin.ca, https://ccantin.ca.