Ce qui suit est le texte de Serge Morissette, rédigé en octobre 2022, dans le groupe Facebook / Hearstory. Son texte était rédigé en quatres parties, et incluait une première partie en français, et une deuxième en anglais.
J'ai gardé le français et l'anglais, tel qu'écrit par Serge dans ses textes.
Ses textes étaient accompagnés de photos. Plus d'une centaines. Je ne les inclus pas ici, mais j'en ai utilisé plus de 25 dans ma page traitant sur la construction du chemin de fer National Transcontinental, une sur mon historique de la gare de Hearst, et quelques unes sur la rotonde de la gare de triage.
Ses textes, avec photos, sont disponibles sur Facebook/Hearstory:
Notez que vous devez être membre de ce groupe pour y accéder. Il fut créé en 2021 par Ernie Bies, pour commémomer le centième anniversaire de Hearst en 2022. Il est encore actif en 2023, mais nul ne sais quand le groupe cessera d'exister sur Facebook...
Je vous laisses Serge raconter...
La construction du chemin de fer National Transcontinental dans la region de Hearst (1911 à 1915) et la participation de Michael J. O’Brien – Partie 1 - Préambule
The Building and the contractors of the National Transcontinental Railway in the Hearst region (1911 to 1915) and the participation of Michael J. O’Brien - Part 1 – Introduction
En Français – English version follows
Dans ce récit, mon but est de vous présenter les gens responsables pour la construction du chemin de fer National Transcontinental dans la région de Hearst avec une attention particulière sur son principal architecte, monsieur Michael J. O’Brien.
Je vous propose quatres parties pour ce récit
Chaque partie (incluant celle-ci) sera accompagnée d’une série de 20 à 25 photos de la construction du chemin de fer National Transcontinental dans la région de Hearst tel que retrouvées dans les fonds John T. O’Gorman. Les photos ne sont malheureusement pas étiquetées et je demande votre participation à leur interprétation. On retrouve les fonds John T. O’Gorman dans Bibliothèque et Archives Canada. Ils traitent de la période 1911 à 1915 et ils stipulent aussi qu’il s’agit de la construction du National Transcontinental près de et dans le village de Hearst, Ontario. Les photos ont été découpées d’un album de famille et ont été soumis à Bibliothèque et Archives Canada en 1983.
Mes recherches pour ces prochains 4 récits sont basées sur les ressources suivantes:
Bonne lecture!
In the following postings, my goal is to present the people responsible for the construction of the National Transcontinental Railway in the Hearst region with a special focus on its architect mister Michael J. O’Brien.
I propose four postings for this story:
Each posting (including this one) will be accompanied by 20 to 25 photos of the construction of the National Transcontinental railway in the Hearst region as found in the John T. O’Gorman fonds. Unfortunately, the photos have not been labelled and I must ask for your participation in interpreting these photos. The John T. O’Gorman fonds can be found in Canada Library and Archives. They deal with the period from 1911 to 1915 and they note that the photos were taken in or near Hearst, Ontario. The photos were cut from a family album and were submitted to Canada Library and Archives in 1983.
The research on my next four postings is based on the following sources: 1) The newspaper “Canadian Railway and Marine World”, editions from 1905 to 1915, 2) Library and Archives – Canada including the John T. O’Gorman fonds and 3) the book, “O’Brien – From Water Boy to One Million a Year” by Scott and Astrid Young, Burnstown Publishing House editors, 2015.
Serge Morissette
14 octobre, 2022
(le texte original inclu 25 photos de la collection John T. O'Gorman de Bibliothèque et Archives Canada)
Le contrat #16 pour la construction du chemin de fer dans la région de Hearst et la participation des partenaires O’Brien, McDougall et O’Gorman - (J’inclus les photos #26 à 50 telles que retrouvées dans les fonds John T. O’Gorman à Bibliothèque et Archives Canada)
Contract #16 for the construction of the railway in the Hearst region and the participation of partners O’Brien, McDougall and O’Gorman - (I include photos #25 to 50 of the John T. O”Gorman fonds as found in Library and Archives Canada)
En Français – English version follows
En 1903, le gouvernement fédéral accepte de construire un deuxiéme chemin de fer dans le nord du pays afin de mieux désservir toutes les nouvelles fermes de l’ouest qui s’étendent de plus en plus dans le nord et de leur offrir un trajet jusqu’à la côte est pour le marché européen sans passer sur le territoire américain. On veut en même temps ouvrir le nord de l’Ontario et du Québec à la colonisation. Le Grand Trunk Pacific Railway est responsable de la construction du chemin de fer de Winnipeg jusqu’à l’Océan Pacific alors que le gouvernement du Canada s’occupe de la construction à l’est, de Moncton jusqu’à Winnipeg.
Le gouvernement divise ensuite sa région en six districts: District A: de Moncton jusqu’à la frontière du Québec – District B: de la frontière du Québec jusqu’à Waymontachene dans le nord du Québec – District C: de Waymontachene jusqu’à la rivière Abitibi – District D: de la rivière Abitibi pour environ 100 miles à l’ouest (près de la rivière Missinaibi) – District E: de la rivière Missinaibi (environ) jusqu’au nord du Lac Nipigon (incluant la région de Hearst) – District F: du nord du lac Nipigon jusqu’à Winnipeg (cette region inclue aussi un embranchement à partir de la ligne principale jusqu’à Fort William).
Dans les années suivantes, une série de contrats pour la construction de différentes sections sont émises. La construction s’opère des deux côtés à la fois (de Moncton vers l’ouest et de Winnipeg vers l’est). En 1908, il ne reste que deux contrats à émettre, le contrat #16 et le contrat #17 tous les deux dans le District E qui s’avère la region la plus difficile à accéder. Dans l’est on accéde au nord de l’Ontario par la rivière Abitibi et dans l’ouest par le lac Nipigon mais le District E s’avère difficile à rejoindre directement.
En 1908, le gouvernement émet finalement des appels d’offre pour les contrats #16 et #17. Les frères M.P. et J.T. Davis sont choisis avec la meilleure offre pour les deux contrats (le Grand Trunk Pacific est leur seul compétiteur) et ils acceptent de compléter le travail pour la fin de l’année 1910. Puisqu’il n’y a aucun accès direct à cette region, les frères croient qu’il est possible de construire un chemin à partir de Jackfish Bay sur le lac Supérieur et traverser le bouclier canadien avec tout l’équipement nécessaire pour la construction de cette partie du chemin de fer. Ils se rendent compte rapidement que ce trajet est impossible et ils décident de vendre leur contrats au plus offrant.
Pendant ce temps, Michael J. O’Brien participe déjà à la construction du National Transontinental. Il gagne au moins trois contrats (#12, 19 et 20). Il a déjà des effectifs importants et bien organisés travaillant sur d’autres projets et ceux-ci deviennent disponibles à la fin de chaque contrat. Avec l’aide de différents partenaires tels MacDonald, Mullarkey, Fowler, O’Gorman et les frères McDougall il achète des contrats des autres entrepreneurs. En fait, il participle à la construction de plus de 719.2 miles de chemin de fer pour le National Transcontinental. Son fils Ambrose O’Brien et son frère John O’Brien ont aussi leurs propres compagnies et sous-traitaient pour lui. Michel J. O’Brien s'associe avec McDougall et O’Gorman et achète les contrats #16 et #17 des frères Davis. Le contrat #16 commence près de la rivière Missinaibi ou le contrat des frères Fauquier se termine et continue à l’ouest pour 100 miles (environ Savoff) alors que le contrat #17 continue à l’ouest pour encore 100 miles jusqu’au nord du lac Nipigon. Ils entreprennent la construction de cette section lorsque les frères Fauquier complètent leur contrat vers la fin de 1911 et complètent la dernière tranche du National Transcontinental vers la fin de 1913.
N.B. Mes recherches pour ces récits sont basées sur les ressources suivantes: 1) Le journal “Canadian Railway and Marine World”, editions de 1905 à 1915, 2) Bibliothèque et Archives Canada incluant les fonds John T. O’Gorman et 3) le livre “O’Brien – From Water Boy to One Million a Year” de Scott et Astrid Young, éditeurs: Burnstown Publishing House, 2015. Bonne lecture!
In 1903, the federal government agrees to the construction of a railway in the northern part of the country in order to better serve the multitude of new northern farms developing in the west and offer them an access to the East Coast and thus the European markets without having to travel on American soil. At the same time, they will be opening up both Northern Ontario and Northern Quebec for colonization. The Grand Trunk Pacific Railway is responsible for the construction of the railway from Winnipeg to the Pacific Ocean whereas the government of Canada undertakes the construction of the line from Moncton to Winnipeg.
The government then divides its region into six districts: District A: from Moncton to the Quebec border – District B: from the Quebec border to Waymontachene in northern Quebec – District C: from Waymontachene to the Abitibi River – District D: from the Abitibi River west for 100 miles (near the Missinaibi River) – District E: from near the Missinaibi River west to the north of Lake Nipigon (includes the Hearst region) – District F: from north of Lake Nipigon to Winnipeg (this includes a branch line to Fort William)
In the following years, a series of contracts are handed out for the construction of different sections of the railway. Construction goes on from both Moncton westward and Winnipeg eastward. In 1908, only two contracts are left to be tendered: contract #16 and contract #17, both in the District E region which is proving difficult to reach. In the east, they can access Northern Ontario via the Abitibi River and in the west they can use Lake Nipigon but District E is proving difficult to access directly.
In 1908, the government finally tenders contracts #16 and #17 together. The brothers M.P. and J.T. Davis put in the best offer and are awarded both contracts (the Grand Trunk Pacific is the only competition) and they accept to complete the work by the end of 1910. Since there is no direct access to the region, the brothers intend to build a road from Jackfish Bay on Lake Superior, over the Canadian Shield and onto the claybelt with all the equipment necessary to build a railroad. They quickly realize the impossibility of the task and so decide to sell their contracts to the highest bidder.
In the meantime, Michael J. O’Brien is already participating in the construction of the National Transcontinental. He has won outright, three contracts (#12,19 and 20). He has a large and well-organized gang of men working on other contracts, who are becoming available when their contracts are finished and he is thus in a good position to take over other jobs. With the cooperation of different partners such as MacDonald, Mullarkey, Fowler, O’Gorman and the McDougall brothers he buys contracts from other contractors. In fact, he participates in the construction of more than 719.2 miles of railroad for the National Transcontinental. His son Ambrose O’Brien and his brother John O’Brien also form companies and are contracting for Michael J. O’Brien. Michael J. O’Brien along with partners McDougall and O’Gorman decide to buy the contracts #16 and #17 from the Davis brothers. Contract #16 starts near the Missinaibi River where the Fauquier brothers’ contract finishes and runs westward for 100 miles (to about Savoff). It includes the future Hearst region. Contract #17 continues west for 100 miles to the north of Lake Nipigon. They start their work on these contracts when the Fauquier brothers complete their section towards the end of 1911 and complete the last section of the National Transcontinental at the end of 1913.
N.B. The research on my postings are based on the following sources: 1) The newspaper “Canadian Railway and Marine World”, editions from 1905 to 1915, 2) Library and Archives – Canada including the John T. O’Gorman fonds and 3) the book, “O’Brien – From Water Boy to One Million a Year” by Scott and Astrid Young, Burnstown Publishing House editors, 2015.
Serge Morissette
16 octobre, 2022
(le texte original inclu 25 photos de la collection John T. O'Gorman de Bibliothèque et Archives Canada)
Michael J. O’Brien, entrepreneur et constructeur de chemins de fer incluant la section du National Transcontinental dans la region de Hearst - (J’inclus les photos #51 à 75 telles que retrouvées dans les fonds John T. O’Gorman à Bibliothèque et Archives Canada ainsi qu’une caricature de Michael J. O’Brien qui provient du livre “O’Brien: From Water Boy to One Million a Year” de Scott et Astrid Young)
Michael J. O’Brien, entrepreneur and builder of railways including the section of the National Transcontinental going through the Hearst region - (I include photos #51 to 75 of the John T. O’Gorman fonds as found in Library and Archives Canada as well as a caricature of Michael J. O’Brien taken from the book “O’Brien: From Water Boy to One Million a Year” by Scott and Astrid Young)
En Français – English version follows
Michael J. O’Brien est né a Lochaber en Nouvelle-Écosse en 1851. Il quite l’école après sa huitième année pour devenir porteur d’eau dans un chantier de construction de chemin de fer. S’ensuivent les rôles de salarié, contre-maître, sous-traitant et finalement contracteur pour la construction de chemins de fer à l’âge de 24 ou 25 ans. Il épouse un jeune fille de Calabogie en Ontario et s’installe è Renfrew près d’Ottawa.
Comme constructeur de chemins de fer, il construit – la section du chemin de fer Canadien Pacific entre Ottawa et Montréal – le chemin de fer Northern and Pacific dans le District de Nipissing – le chemin de fer de la Baie des Chaleurs – le chemin de fer Central Counties dans l’est de l’Ontario - le chemin de fer du col Crow’s Nest en Colombie Britannique pour le Canadien Pacific – une section de chemin de fer pour le Canadian Atlantic Railway – le Midland, Richmond & Inverness et une partie du chemin de fer Halifax and Southwestern Railways – la section de La Tuque pour le chemin de fer Québec et Lac St. Jean – une section de 120 miles au Québec pour la compagnie Canadian Northern – une section de 50 miles pour le Quebec, Montreal and Southern Railway – un total de 719.2 miles de chemins de fer pour le National Transcontinental entre Moncton et Winnipeg ce qui inclu le contrat #16 à partir de la rivière Missinaibi et pour 100 miles vers l’ouest, passant donc dans la région de Hearst.
En plus de la construction de chemins de fer, Michael J. O”Brien – construit une section du Canal Welland (les quais et cales de Ojibway) – des terminaux céréaliers à Fort William et à Port Arthur – il est commissaire du chemin de fer Témiskaming and Northern Ontario de 1902 à 1905 (plus tard, Ontario Northland) – en 1903, il achète la mine O’Brien de Cobalt, une des mines d’argent les plus riches au monde – il acquiert des droits de coupes pour de vastes régions boisées dans le nord du Québec – il achète de vastes étendues de terres en Alberta et en Saskatchewan – il possède des propriétés aux États-Unis et une mine de cuivre au Mexique – il possède des parts dans une mine de nickel de Sudbury valant $50,000,000 – il possède des mines de mica au Québec, des mines de graphite dans le comté de Renfrew, des carriers de marbre dans le comté de Hastings, une mine d’or en Nouvelle-Écosse et à Gowganda en Ontario et il possède des propriétés précieuses dans la région du Porcupine en plus des manufactures de conserves en Ontario
Au début de la première guerre mondiale, il construit une vaste usine de munition près de Renfrew. Il recrute et équipe un batallon et commandite 1,018 travailleurs du chemin de fer pour appuyer la participation canadienme.
En 1906, son fils Ambrose forme sa prope compagnie et agit comme sous-traitant pour Michael J. O’Brien. Il se spécialize surtout dans le travail avec le ciment et la construction de ponds pour le chemin de fer. Il est fort probable qu’il travaille dans le région de Hearst de 1911 à 1915.
De même, le frére de Michael, John O’Brien forme aussi sa compagnie et agit comme sous-traitant pour Michael – il supervise le travail de construction de chemin de fer – son nom est mentioné dans un récit du journal The Globe au sujet du grand chef de police du village qui est aussi propriétaire d’un magasin et le conducteur de train personnel de John O’Brien.
Michael J. O’Brien est nommé au sénat en 1918. Il est décédé en 1940.
N.B. Mes recherches pour ces récits sont basées sur les ressources suivantes: 1) Le journal “Canadian Railway and Marine World”, editions de 1905 à 1915, 2) Bibliothèque et Archives Canada incluant les fonds John T. O’Gorman et 3) le livre “O’Brien – From Water Boy to One Million a Year” de Scott et Astrid Young, éditeurs: Burnstown Publishing House, 2015.
Bonne lecture!
Michael J. O’Brien is born in Lochaber, Nova Scotia in 1851. He quits school after Grade 8 to work as water boy on a railway construction site. He then becomes in turn labourer, foreman, sub-contractor and contractor of railways by the age of 24 or 25. He marries a young lady from Calabogie and they move to Renfrew, near Ottawa.
As a railroad contractor he builds - a section of the C.P.R. between Ottawa and Montreal – the Kingston and Pembroke Railway in 1879 – the Northern and Pacific Junction Railway in Nipissing District – the Baie des Chaleurs Railway – the Central Counties Railway in eastern Ontario – the Crow’s Nest Pass Branch of the C.P.R. in BC - a branch for the Canadian Atlantic Railway – the Midland, Richmond & the Inverness, and part of the Halifax and Southwestern Railways in Nova Scotia - the La Tuque branch of the Quebec and Lac St. Jean Railway - a 120-mile section of the Canadian Northern in Quebec - 50 miles of the Quebec, Montreal and Southern – a total of 719.2 miles of railroad for the National Transcontinental between Moncton to Winnipeg which includes contract #16 from the Missinaibi River westward for 100 miles thus crossing the Hearst region.
In addition to building railroads, Michel J. O’Brien - builds a section of the Welland Canal (Ojibway docks and slips) - builds grain terminals of Fort William and Port Arthur - was Commissioner of Temiskaming and Northern Ontario Railway (Ontario Northland) from 1902 to 1905 - in 1903, he acquires the O’Brien Mine in Cobalt, one of the richest silver mines in the world - he acquires vast sections of timber rights in Northern Quebec along the future Transcontinental Railway line, and large tracts of land in Alberta and Saskatchewan – he has properties in the US and a copper mine in Mexico - he has a quarter interest in a nickel company in Sudbury worth $50,000,000 - he has mica mines in Quebec, graphite mines in Renfrew county, marble quarries in Hastings - he has a gold mine in Nova Scotia – he is one of the original discoverers of the mineral worth of Gowganda and owns large interests there – he has many valuable holdings in the district of Porcupine – he has canning factories in Ontario - he also has many industries in Renfrew
At the beginning of World Ward I he builds a large munitions plant near Renfrew. He then recruits and outfits a railway battalion, sponsoring 1018 men for the WW1 effort.
In 1906, when the first National Transcontinental contracts are awarded, his son Ambrose forms a company and sub-contracted for M.J. O’Brien. He specializes in working with cement and on the construction of railway bridges. He most probably works in the Hearst region between the year 1911 and 1915.
Michael J. O’Brien’s brother John also forms his own company and sub-contracts with the O’Brien firm. He supervises the construction of the railway. His name is mentioned in an article from The Globe dealing with a very tall police officer in Hearst who owns a store and is also the conductor for John O’Brien’s private train.
Michael J. O’Brien is named to the Canadian Senate in 1918. He passes away in 1940.
N.B. The research on my postings are based on the following sources: 1) The newspaper “Canadian Railway and Marine World”, editions from 1905 to 1915, 2) Library and Archives – Canada including the John T. O’Gorman fonds and 3) the book, “O’Brien – From Water Boy to One Million a Year” by Scott and Astrid Young, Burnstown Publishing House editors, 2015.
Serge Morissette
18 octobre, 2022
(le texte original inclu 25 photos de la collection John T. O'Gorman de Bibliothèque et Archives Canada)
Michael J. O’Brien et la Ligue Nationale de Hockey et plus particulièrement les Canadiens de Montréal
Michael J. O’Brien and the National Hockey League with special consideration of the Montreal Canadiens
En Français – English version follows
En 1909, la coupe Stanley est une coupe axée sur les défis entre deux équipes. Une équipe lance un défi à l’équipe qui détient la coupe Stanley et si cette dernière accepte, ils jouent une série de parties pour la coupe Stanley. Le 29 novembre, 1909, Ambrose O’Brien fils de Michael qui travaillait pour son père en tant que sous-traitant à La Tuque, reçoit un appel de son père qui lui demande d’assister à une rencontre importante à Montréal.
Cinq équipes, les Shamrocks de Montréal, les Nationals de Montréal, les Bulldogs de Québec, les Sénateurs d’Ottawa et les Wanderers de Montréal se rencontrent pour former la Eastern Canada Hockey League afin de compétionner annuellement entre-eux pour la coupe Stanley. Les Sénateurs d’Ottawa détiennent présentement la coupe Stanley. À la demande de son père, Ambrose propose que la nouvelle ligue accepte aussi un club de Renfrew. La nouvelle ligue refuse et refute aussi les Wanderers de Montréal parce que leur centre sportif est trop petit.
Lors d’une rencontre à Montréal le 2 décembre, 1909, les représentants des Wanderers de Montréal, ainsi que les club de Renfrew, Cobalt and Haileybury se rencontrent et forment l’Association Nationale de Hockey. Michael J. O’Brien, représenté par son fils Ambrose, accepte de financer les équipes des Renfrew Millionaires (Creamery Kings), Cobalt Silver Kings et Haileybury Comets. Il accepte en plus de financer la creation d’une équipe de hockey avec des joueurs Canadiens-français à Montréal avec la promesse de trouver un acheteur montréalais aussitôt que possible. L’équipe sera nommé les Canadiens de Montréal. Le lendemain, Ambrose O’Brien rencontre et embauche Jacques Laviolette qui sera responsable de l’équipe et lui donne trois semaines pour recruter son équipe. Les Canadiens de Montréal et les Wanderers de Montréal jouent leurs parties de hockey dans le centre Jubilee de Montréal. À partir de 1912 le gagnant de l’Association Nationale de Hockey reçoit le trophé O’Brien, un immense trophé en argent fait à Cobalt qui vaut $6,000. C’est un don de Michael J. O’Brien.
Les équipes de l’Association Nationale de Hockey, dont quatre d’entre eux sont financés par Michael J. O’Brien se mettent immédiatement à la tâche en offrant des contrats aux joueurs des équipes de la Eastern Canada Hockey League. Ne pouvant compétitioner avec eux, les quatres équipes de la Eastern Canada Hockey League appliquent pour devenir membres de l’Association Nationale de Hockey. Les Sénateurs d’Ottawa et les Shamrocks de Montréal sont acceptés mais les Bulldogs de Québec et les Nationals de Montréal sont rejetés.
Pendant les première années, Ambrose O’Brien manipule le sort des quatres équipes qui appartiennent à Michael. En 1911, ils vendent les Canadiens de Montréal George Kendall de Montréal tel que promis. Dès 1911, Michael et son fils Ambrose sont de plus en plus préoccupés avec la construction du National Transcontinental. Haileybury et Cobalt ne peuvent plus se permettre de fonctionner dans la ligue et un an plus tard les Millionaires de Renfrew baissent aussi pavilllon.
L'Association Nationale de Hockey continue de fonctionner jusqu’en 1917 lorsque les propriétaires choisissent de suspendre la ligue à cause d’un désaccord. Ills crés alors la Ligue Nationale de Hockey. La coupe O’Brien continue d’être le trophé du championnat de la ligue jusqu’en 1926 lorsqu’elle est remplacée par la coupe Stanley. On la retouve aujourd’hui dans le Temple de la Renomée du Hockey à Toronto de même que Ambrose O’Brien comme bâtisseur de la ligue.
In 1909, the Stanley Cup is a challenge trophy between two teams. A team challenges the team that owns the Stanley Cup and if the team accepts the challenge, they play a series of games to determine who will possess the Stanley Cup. On November 29, 1909, Ambrose O’Brien (the son) attends a meeting in Montreal at the request of his father, Michael J. O’Brien.
Five teams, the Montreal Shamrocks, the Montreal Nationals, the Montreal Wanderers, the Quebec Bulldogs and the Ottawa Senators are meeting to create the Eastern Canada Hockey Association and compete for the Stanley Cup among themselves. The Ottawa Senators hold the Stanley Cup at the time. At the behest of his father, Ambrose O’Brien requests that the new league accept a team from the town of Renfrew. The new league refuses the Renfrew application and also that of the Montreal Wanderer because their arena is too small.
At a meeting in Montreal on December 2, 1909 representatives from the Montreal Wanderers, Renfrew, Cobalt and Haileybury meet and create the National Hockey Association. Michael J. O’Brien, represented by his son Ambrose, agrees to fund the Renfrew Millionaires (Creamery Kings), Cobalt Silver Kings and Haileybury Comets. He also agrees to fund a team of completely French-Canadian players in Montreal with the understanding that they will find a Montreal buyer for the team as soon as possible. The team is called the Montreal Canadiens. The next day, Ambrose O’Brien hires Jacques Laviolette to run the club and gives him fifteen days to make a team. Both the Wanderers and the Canadiens will play in the Jubilee arena of Montreal. Starting in 1912, the winner of the National Hockey Association is given the O’Brien Trophy a massive trophy made of Cobalt silver worth $6,000. It is a donation from Michael J. O’Brien.
The teams of the National Hockey Association with four of them being financed by Michael J. O’Brien immediately start their operations by offering contracts to players from the Eastern Canada Hockey Association. Unable to compete with them, the four teams of the ECHA apply to become members of the National Hockey Association. The Ottawa Senators and the Montreal Shamrocks are accepted but the Quebec Bulldogs and the Montreal Nationals are rejected.
For a year of two, Ambrose O’Brien manipulates the destiny of four teams in the NHA that belong to his father. In 1911, he sells the Montreal Canadiens to George Kendall of Montreal as promised. Both Michael and Ambrose are becoming more and more involved in the construction of the National Transcontinental at this time. Haileybury and Cobalt quit after one year because they can no longer afford to operate and one year later the Renfrew Millionaires also cease to operate.
The National Hockey Association continues to function until 1917 when they suspend operations because of a disagreement among the owners. The remaining teams then create the National Hockey League. The O’Brien trophy continues to be the championship trophy until 1926 when it is replaced by the Stanley Cup. The O’Brien trophy is now retired and can be seen in the Hockey Hall of Fame in Toronto. Ambrose O’Brien can also be found as a league builder in the Hockey Hall of Fame.
Serge Morissette
20 octobre, 2022
(le texte original inclu 25 photos de la collection John T. O'Gorman de Bibliothèque et Archives Canada)
claude@ccantin.ca, https://ccantin.ca.