Ancêtres Pominville




L'établissement des Pominville

Nous sommes maintenant à la fin des années 1940, début des années 1950. La famille Pominville est maintenant bien établie sur leur terre d'Hallébourg. Les enfants sont bien éduqués (pour ces années-là).

Comme bien des fermiers, la famille a pris part à la création de la coopérative agricole, en 1947. Cette coopérative permet aux fermiers d'acheter de la moulées et des semences à prix raisonable.

Nous discuterons plus en détails la formation de la coopérative agricole de Hearst dans HistoriqueCantin (la famille Cantin était plus impliqué dans cette coopérative - vous verrez le pourquoi en lisant l'article).

Restait Pierre. Pierre se mari en 1961 avec Huguette Morin. Il prit en charge la ferme Pominville, mais ce n'était pas vraiment ce qu'il voulait. Il la garda un an, avant de la vendre in 1962. Elias Roy acheta cette ferme.

Conjointement avec la coopérative agricole, une Caisse Populaire fut implémentée à Hallébourg (1942 pour la Caisse Populaire). Les Pominville étaient membres fondateurs. Et quand, comme toute les Caisses Populaire des villages de la région, la Caisse fut "englobée" pas celle de Hearst, ils ont suivit.

Nous avons une photo de la coopérative d'Hallébourg, qui, je crois, comprenais aussi la Caisse Populaire. Henri Leclerc, un autre pionnier francophone, en était le gérant, et le fut pour plusieurs années. Henri Leclerc était très impliqué dans sa communauté, et tout comme Henri Pominville, était membre fondateur de la coopérative, et de la Caisse Populaire.

Pendant la deuxième guerre mondiale, Paul avait fait son service militaire. Il n'avait pas la capacité de rester dans l'armée, donc est retourné chez lui. Les autres étaient trop jeune, et Henri en était exempté, puisqu'il était cultivateur.

Les rations pendant la guerre n'ont pas affectées la famille Pominville d'un façon importante: la ferme fournissait tout les oeufs, la viande, le lait qu'ils avaient besoin. Pour les denrées qu'ils ne produisaient pas, comme le sucre, la famille échangeait les coupons dont elle n'avait pas besoin pour celles-ci.

A son retour de l'armée, Paul continue à travailler sur la terre paternelle. Il s'achète éventuellement une terre, celle que sa famille possède encore, sur la route 11, à l'ouest du village.

Nous avons deux photos de Paul travaillant la terre. Ces photos nous démontre un changement, autour des années 1950, de la façon de travailler la terre: avant les années 1950, les animaux étaient utilisés pour une grande partie des travaux agricoles. Lentement mais surement, la mécanisation a pris le dessus.

Paul n'était pas exception.

Paul se mari avec Noëlla Lacroix, le 24 novembre 1956, et démanage sur sa terre, où il vécu jusqu'à son décès en 2018.

Entre-temps, la famille continue à travaille la terre. Les enfants grandissent.

Certains commence à l'éloigner de la maison, soit par le mariage, soit par l'achat d'une terre.

Les plus jeunes ont de plus en plus de responsabilités.

Paul n'était pas le premier de la famille à se marier: René fut le premier, en 1948, avec Lucienne Perron. Il s'établi éventuellement dans le village d'Hallébourg. Il est menuisier, et travaille plusieurs années sur la base militaire, à Lowther (CFS Lowther), qui faisait partie du réseau de la "Pinetree Line", controllée par NORAD.

CFS Lowther n'existe plus; cette base a fermé en 1987, et en 1992, rien, à part certains chemins, n'indique qu'une base y existait (par contre, Hyundai, manufacture d'automobile Coréen, possède maintenant une partie de la base comme site pour tester ses voitures pour les conditions hivernales).

René donna à ses parents leur premier petit-fils: Louis.

Comme dans toute les familles, le premier petit-fils, petite-fille, neveu, ou nièce, est très convoité par les membre de la famille!

Marguerite fut la deuxième à se marier. En 1950, elle se marie avec Ernest Cantin, du Lac Ste-Thérèse. Elle fut la première fille de la famille à se marier.

Marguerite donna naissance à 10 enfants, et en éleva 8... tous des garçons (ses deux premières grossesses ne furent pas fructueuses... une fille ne survécue que quelques jours, et une autre, morte-née; une annectode concernant ses filles sera racontée plus tard dans ce site web, sous l'historique Cantin

Malgré la grande famille, elle a toujours su se déveloper intellectuellement, prenant même quelques cours universitaires à l'âge de 80 ans!

Suivit Denise, avec Roland Lacroix, d'Hallébourg, en 1952. Elle éleva aussi une grande famille de 10 enfants, sur la ferme Lacroix d'Hallébourg, sur la route 11, à l'est du village.

Laurent se mari un an après Paul. Il se mari avec Gisèle Boulanger, en 1957. Il déménage éventuellement à Geralton, pour travailler dans l'industrie forestière.

Les enfants se mariaient, et allaient s'établir à l'extérieur de la ferme Pominville. Les garçons n'étaient pas vraiment interresés à la ferme -- Paul avait déjà la sienne. René, Laurent, et André n'étaient pas interressés -- le travail dans l'industrie forestière était plus fructueux, et plus attrayant pour eux.

Nous avons deux photos de la ferme, datant de 1956.

Nous avons une photo du moyen de transport principal utilisé par Henri Pominville, à la ferme: cheval et charette!

Remarquez qu'il transporte des contenant de lait. Etait-il en route pour la laiterie?

Au début des années 1960, après avoir vendu la ferme, Henri et Béatrice déménagèrent dans une maison à deux chambre à coucher dans le village; il nous raconte dans son entrenue, que c'est une maison que son garçon (René?) avait construit.

Une annectode: depuis 1956, Henri avait un camion, mais il le laissa à la ferme. Même si il n'a jamais été diagnosé officiellement par un médecin, Henri souffrait d'épilepsie. Ma mère et Cécile s'en souviennent très bien. C'est sa cousine, infirmière à Oka, qui le diagnosa. Ses crises étaient très courtes, comme la plupart de ceux qui souffrent d'épilepsie, et immédiatement suivant celles-ci, il était souvent désorienté, mais surtout drainé.

Je me souviens très bien de cette maison dans le village. Les chambres y donnaient côté nord, sur la voie ferrée. Quand nous y étions en visite, ou quand je me faisait garder chez "péperre", si nous entendions un train, nous courrions vers la fenêtre pour le voir passer...

Après la mort de mes grands-parents, André a prit possession de la maison, pour peu de temps. Deux de mes frères l'ont achetés, ensuite un seul en est devenu propriétaire. Dans les années 1980, après l'avoir renovée, la maison fut vendue et mon frère a déménagé à Hearst.

Il nous reste à couvrir les familles engendrées par mes grands-parents, et leurs enfants...


Tout droits réservés / All rights reserved,

claude@ccantin.ca, https://ccantin.ca.