Mon histoire à moi commence à Hearst, au nord de l'Ontario. Je fait parti de la troisième génération de Pominville à Hearst (certains pourraient dire la deuxième génération, et ils aurraient raison. D'autre pourraient même dire la première génération à naître à Hearst, et ils aurraient aussi raison!). La première génération de Pominville arrivée à Hearst, plus précisément à Hallébourg, en 1937.
Pour aider à bien comprendre notre histoire, nous devons tout d'abord remonter non seulement aux colonisateurs qui sont arrivés dans la région de Hearst, mais bien à ceux et celles qui sont arrivés au Canada... ou plutôt, dans le cas de plusieurs francophones de la région, en Nouvelle-France.
Grâce au travail d'Edgar Pommainville, nous avons beaucoup d'information concernant le premier Pominville arrivé en Nouvelle France.
Mais avant de plonger sur la vie de mon ancêtre Pominville en Nouvelle-France, je me dois de mentioner Edgar. Pour plus de 30 ans, il a travaillé sur la généalogie des Pommainville en Amérique. En 2021, il a publié la deuxième édition de son livre, POMMAINVILLE D'AMERIQUE et autres descendans de Henri Brault dit Pommainville. J'inclu ici la page couverture, et la première page. Le livre est disponible via le site web https://pommainville.ca/, en cliquant sur "GÉNÉALOGIE POMMAINVILLE" au haut de la page. Son numéro ISBN est le 978-0-9958431-1-1-0. La majorité de l'information sur nos premier ancêtres Pominville me provient d'Edgar et de son livre. Vous remarquerez que je cite son travail à maintes reprises.
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Comme l'explique Edgar dans son livre, la plupart des écrits généalogiques utilisent Henry, avec un "y". Mais Henri signait avec un "i" (j'inclu sa signature ici, que j'ai copié du livre d'Edgar, mais qui provient originalement du livre La Seigneurie de Lauzon, de Joseph-Edmon Roy; celle de la première épouse d'Henry y est aussi présentée, quelques lignes plus bas).
Les deux façons de l'écrire (Henry vs Henri) seront utilisés sur ce site.
Mon ancêtre avec aussi deux préfix: sieur de Pommainville, et dit Pommainville. Son vrai nom était Henry Brault. A l'époque où Henry immigra en Nouvelle-France, plusieurs personnes ajoutaient un "nom dit" à leur nom. Comme pour mettre l'emphase sur une caractéristique personelle, tel un trait physique, un endroit, une action, un métier, un ancêtre... Dans le cas de Pominville, Edgar nous laisse sous-entendre que "Pominville" était le nom d'un village en France. Concernant, le sieur, c'est que le gouverneur lui avait remis une distinction, lui donnant le privilège d'utiliser sieur de Pommainville. Avec le temps, certaines générations ont chosit de garder Brault, d'autre de prendre le nom de Pommainville (avec épellations variées). Edgar explique en détails ces nuances à la page 16 de son livre. Nous n'avons pas vraiment encore parlé d'Henri. Avant de parlé de lui, je voudrais mentionner les armoiries de la famille Brault en France. Dans son livre, p.14, Edgar décrit les armoiries comme ceci: Les armoiries ou le sceau héraldique du nom Brault est signficatif du nom avec un bras doré /levé avec poing fermé signifiant la force pour diriger. Ce bras doré est sur un blason azure au-dessus duquel est placé une armure de tête rehaussée de trois plumes d'autruche parfaitement agencées. La couleur axure signifie la v/rit/ et la loyaut/. C'est la couleur assignée à la Vierge par l'église catholique. Les trois plumes d'autruche symbolisent la gentillesse, l'obéissance et la sérénité et sont souvent associées à la noblesse. Assez parlé de la famille Brault. C'est le temps de parlé d'Henry / Henri. Henry Brault, sieur de Pominville (1635-1698) est natif du Bourg Ballon, pays d'Aunis, diocèse de la Rochelle en France. Il est le premier Pominville en Amérique du Nord. Il a quitté la France le 17 juillet 1662, à bord de l'un des deux navires, l'Aigle d'Or, ou la Flûte Royale qui quittent la ville de LaRochelle en même temps.
Il s'installe sur un lopin de terre de 3 arpents de front, à la Côte à Lauzon, une seigneurie où est aujourd'hui la ville de Lévis; cette seigneurie est la première fondée sur la Rive-Sud du fleuve Saint-Laurent, en face de la ville de Québec. Au fils des ans, il marchanda, et acquis de plus en plus grand de terre et de biens. Note: j'ai inclu deux cartes de la seigneurie de Lauzon: la première est pour vous aider à situer où se trouve la seigneurie, et la deuxième démontre un lopin de terre qui semble avoir le nom de "Pommainville". La carte est datée de 1709, quelques années après la mort d'Henry... elle appartiendrait donc à un de ses fils... Deux ans avant son arrivé, en 1660, une terre avait été cédé à "Henry Braux" par les Jésuites (voir le document contrats, actes notariés, délibérations du conseil souverain impliquant Henri Brault dit Pommainville (extrait du livre d'Edgar Pommainville). Ce n'était pas comme s'il ne savait rien de la Nouvelle-France: sa soeur était déjà établi à Port Royal en Acadie (livre d'Edgar, p.17). Il est possible qu'il soit soldat avant de décider de devenir colon. Près de trois ans après son arrivé, il épouse à Québec, le 12 août 1665, Claude de Chevrainville dite LaFontaine (1646-1691), native de la ville de Paris, France. Claude est une des filles du roi, envoyées en Amérique pour accroître la population. Claude est arrivée à Québec quelques mois auparavant (le 18 juin 1665), sur le navire Saint-Jean-Baptiste de Dieppe. Bien qu'elle soit une des filles du roi, elle est une fille de Haute Société, mais orpheline; sa soeur est déjà à Québec depuis quelques année (entre 1663 et 1673, 774 filles du roi viennent en Nouvelle-France). Claude a 19 ans. Il en a 27. Dans son livre, Edgar Pommainville dédie une section sur les Filles du roi (pp.18-19). Il démystifie le mythe nous disant que les Filles du roi étaient toutes des orphelines pauvres et démunies, ou étaient des sans abris sous la tutelle de l'état. Démontrant la noblesse de Claude de Chevrainville, et le statue d'Henry Brault, sieur de Pominville, le contrat de mariage est signé par onzes seigneurs et personalitées portant des titres de noblesses; plusieurs d'entres elles étaient des écuyers (le dictionaire Robert nous dit qu'un écuyer était un gentilhomme qui était au service d'un chevalier, d'un prince; le père de Claude était un écuyer). C'est une des raisons pour laquelle il est sous-entendue qu'Henry Brault, sieur de Pominville, est plus qu'un simple colon... Henry et Claude ont 12 enfants (dont deux sont décédés en bas âge). Ce sont les premiers de plusieurs milliers de Brault et Pommainville en Amérique du Nord. Claude décède le 22 janvier 1691, environ 1 ans après la naissance de son 12ième enfant, à l'âge de 45 ans. 15 mois plus tard, le 11 août 1692, Henry épouse Marie-Ursule Bolduc. Ils ont 3 enfants. Henry décéde le 3 février 1698 (63 ans) à l'Hôtel-dieu de Québec. Aucun des garçons d'Henry ne deumeurent dans la seigneurie de Lauzon. La plupart déménagent dans la grande région de Montréal, et peu à peu se déplacent à travers le pays, et même l'Amérique du nord. Edgar mentionne même que certains des fils et petit-fils d'Henry prirent part à la traite de fourures. Il mentionne spécifiquement Joseph, son sixième, à la page 27 de son livre. En parlant de Joseph il écrit que, entre 1703 et 1721, il fait de nombreux voyages surtout vers Détroit, alors appelé Michilimakinac, et Sandwich (aujourd'hui Windsor), passant par la rivière des Outaouais, la rivière Mattawa, le lac Nippissing, la rivière des Français, la baie Georgienne et le lac Huron. C'est la route favorisée par les explorateurs et les traiteurs de fourures car la rivière des Outaouais présente beaucoup moins de vent que le fleuve Saint-Laurent pour les canoteur, les portages sont aussi plus courts et plus faciles. La plupart (tous?) des membres de la deuxième génération ont portés le nom de Brault, dit Pommainville. Avec les générations, certains ont délaissés le nom de Brault, et prit le titre de "Pommainville" à la place... ou même réverser les nom de Brault/Pommainville pour y lire... Pommainville dit Brault! Aujourd'hui, nous retrouvons des Pommainville, Pominville, Pomminville, Pomerville, Pomaville, Brault, Brau, Braux... L'épellation n'est pas important.. l'important, c'est de savoir que les Pominville, Pomminville, Pomainville, Pommainville, Brault, Brau... ont tous un ancêtre commun: Henry/Henri Brault, sieur de Pominville. En 1992, dans l'est ontarien, il y eu une rencontre des Pominville/Pomainville/Pomminville/Pommainville d'Amérique du Nord. Pour l'occasion, Edgar Pommainville, l'un des organisateurs, avait rédigé un document sur l'historique des Pommainville en Amérique du nord. Ce livret commémoratif contient:
Pour terminer mon récit de la vie de mon premier ancêtre en Nouvelle-France, Edgar, dans son livre, a enumérer une serie contrats, actes notariés, délibérations du conseil souverain impliquant Henri Brault dit Pommainville. Cette liste commence avec la concession d'une terre par les Jésuite à Henry Braux (à noter l'orthographe) le 17 mars, 1660, jusqu'à la vente de sa maison, après son décès, à Gabriel Lambert, le 18 octobre, 1701. Ca nous donne un petit aperçu de certains évènements de sa vie.
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Nous venons de parler du premier Pominville en Nouvelle-France. Nous sommes chanceux d'avoir un historique détaillé sur ce personnage Pominville.
Du côté Gratton, nous en savons beaucoup moins.
L'information que j'ai receuilli me vient du site généalogique FamilySearch.org. Sur ce site, j'ai apprit que le nom de mon premier ancêtre Gratton en Nouvelle-France était Claude Jacques de Lucon Graton ("Graton", avec un seul "t"), aka Claude-Jacques Graton; il était Graton, sieur de Villefort. Il est né à Aubigny, Poitou, en France (pas de date de naissance).
En 1654, il s'est marié avec Marguerite Moncion, à Aubigny, en France.
Claude et Marguerite ont eut 8 enfants en France, mais seulement 5 on survécus jusqu'au jour où ils ont immigrés en Nouvelle-France, en 1670. Ils y sont arrivés à la fin d'août, 1670, sur le voilier Le Saint-Jean Baptiste, qui était parti de La Roche-sur-Yon, évêché de Luçon, Poitou, Vendée, France. Avec eux, leurs 5 enfants (3 garçons et 2 filles), ainsi que la soeur de Claude, Mathurine, une Fille du roi! Un à-côté: nous avons parlés des Filles du roi un peu plus haut. Ceci est un autre exemple qui démysthifie qui étaient ces Filles du roi. En Nouvelle-France, ils ont donné naissance à un autre garçon. Ce dernier est mon premier ancêtre Gratton à naître en Nouvelle-France. Claude est décédé le 3 août 1683, dans ce qui était la seigneurie de Beauport (aujourd'hui faisant partie de la grande ville de Québec). Pour vous y situer, j'ai incorporé une carte démontrant où est situé Beauport: à l'est du centre-ville de Québec, en face de Lévis, et à l'ouest de l'Ange-Gardien. Les Chutes Montmorency divisent les seigneuries de Beauport et de l'Ange-Gardien. Un à-côté: les Pominvilles étaient à Lévis; et nous verrons plus tard que les Cantin était à L'Ange-Gardien... tous à peu près en même temps!
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Lors de la première version de mon site web, en 2006, les sites web de généalogies en étaient à leur début. Pour les arbres généalogiques, j'avais à ma disposition quelques documents, me provenant de deux sources différentes:
L'on verra très bientôt que l'information fournie par Gaston manquait deux générations: le premier ancêtre Gratton, d'après Gaston, était né en 1698 (marié en 1720). En réalité, le premier ancêtre en Nouvelle-France, Claude Jacques De Lucon Graton, semble être arrivé DEUX générations avant, date de naissance inconnu, mais marié en 1654.
Détails à suivre, très bientôt.
Pour la version présente de mon site web, j'ai commencé avec l'information que j'avais de mon premier site web, utilisée la dernière version du livre d'Edgar Pommainville (2ième édition; 2021), et consulté le site web de généalogie FamilySearch.org.
A un certain point, j'ai aussi utilisé ancestry.ca et Geneanet.org, mais ils ne m'ont pas été très utile (pour le travail que je voulais effectuer, sauf pour un détail).
C'est de cette façon que j'ai découver que l'information que j'avais reçu de Gaston manquais deux générations!
Donc pour la base de l'information côté Gratton, elle me vient de Gaston, mais les détails me viennent du site web de généalogie FamilySearch.org.
Du côté Pominville, Edgar, via son livre, POMMAINVILLE D'AMERIQUE, m'a fourni la plupart de l'information désirée.
A noter que les information détaillées du livre d'Edgar ne sont pas toujours identiques à ce que j'ai trouvé dans le site généalogique https://www.familysearch.org. Par contre, je fais plus confiance au travail d'Edgar que sur ce que je trouve sur le site web https://www.familysearch.org; lorsqu'il y a conflit entre ces deux sources, je préconise celle d'Edgar.
Pour donner un exemple concret: https://www.familysearch.org nous dit que la famille de François-Xavier et de Domitilde comptait 11 enfants, alors que le livre d'Edgar en nomme 13. Quelques noms sont aussi différent.
J'ai donc préconisé l'information du livre d'Edgar, plutôt que d'utiliser l'information venant du site web...
Commençons par la version simplifiée.
Voici donc les différentes générations de Pominville, d'Henry jusqu'à celle de mon grand-père, Henri.
Deuxième mariage avec Marie-Ursule Bolduc (1675-1742), à Québec, le 11 août 1692.
Deuxième mariage (celui qui nous concerne le plus!) avec Jeanne Parent (1691-?), à Montréal, le 30 juin 1725.
Deuxième mariage (celui qui nous concerne le plus!) avec Geneviève Scayanifs-Landroche (1749-1789), à Lachine (aujourd'hui Montréal), le 20 janvier 1772. Geneviève est la fille d'André Rapin et d'Anne Parant.
Voici la version détaillée:
L'information me vient du livre d'Edgar Pommainville; entre parenthèses, les pages où j'ai recueilli l'information.
Du livre d'Edgar Pominville, p. 33 ET p 395: "Les Anglais saccagent les lieux, s'emparent de toutes les povisions accumulées pour l'hiver, brisent et chambardent tout dans la maison, volent tous les chevaux de l'écurie. Ils quittent l'endroit après avoir tout ravagé laissant derrière eux une famille désemparée".
Je me souviens de man grande-tante Victorine (la tante de ma mère). Elle est déjà venu chez nous. Maman en parlait assez souvent... de sa tante (et la soeur de sa tante)... qui a vécu plus de 100 ans.
Avant de passer à l'arbre généalogique des Gratton, je voudrais ajouter quelques notes sur mes ancêtres Pominville, plus particulièrement sur leurs migrations.
En parcourant l'information détaillée de mes ancêtres, vous avez peut-être remarqué que, à travers les différentes générations, ils sont parti de la grande région de la ville de Québec, pour passer par Montréal avant de s'établir dans la région de Saint-Benoît/Oka, et enfin immigré dans le nord de l'Ontario:
J'ai inclu une carte (basée sur maps.google.ca) qui nous montre ces endroits. Nous voyons que les déplacements semblaient aller vers l'ouest... Aussi, sous la région "C", nous y trouvons plusieurs villages et régions, que mes parents nous mentionnaient à la maison: Saint-Benoît, Oka, Saint-Eustache, Mirabel, Deux-Montagnes. Au fils des ans, ces municipalités ont changer de nom, de nomenclature. Un petit "à-côté": ma mère nous disait que, lors de la construction de l'aéroport international Mirabel, au début des années 1970, certaines terres de sa parentée furent expropriées... (l'aéroport de Mirabel est une toute autre histoire...!) Dans son livre (p.443), Edgar notes certaines dates qui aide à clarifier le nom de ces municipalités/villages: Notes sur les municipalités de la région [de Deux-Montagnes]:
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La version simplifiée:
Deuxième mariage avec Marie Françoise Auger, le 18 février, 1754.
Version détaillée:
Tout comme j'ai fait avec les Pominville, voici quelques notes concernant mes ancêtres Gratton.
En parcourant l'information détaillée de leur arbre généalogique, vous avez peut-être remarqué que, à travers les différentes générations, ils on suivit un parcour très semblable à celui des Pominville: ils sont parti de la grande région de la ville de Québec, pour passer par la grande région de Montréal avant de s'établir dans la région de Saint-Benoît/Oka, et enfin immigré dans le nord de l'Ontario:
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En effectuant mes recherche, j'ai remarqué que trois enfants de Maxime Pominville avaient mariés trois enfant de Paul Gratton. Ce n'était pas rare que deux enfants d'une famille en mariaient deux d'une autre. Quelques fois, comme dans le cas Pominville-Gratton, trois enfants d'une famille en mariaient trois d'une autre.
Je l'avais d'abord remarqué lorsque je suis allé à Saint Benoît, et prit une photo d'une pierre tombale, de la famille Gratton, dans le cimetière de l'endroit. Plusieurs mois plus tard, en examinant cette photo de plus près, j'ai remarqué quelques pominvilles comme conjoint des Grattons. La liste des frères et soeurs d'Henri Pominville conformait avec ce que j'avais trouvé. Enfin, le livre d'Edgar Pominville a confirmé ces unions: la page 445 donne une liste détaillée des enfants de Maxime Pominville et de Joséphine Corbeil:
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Henri et Béatrice sont mes grands-parents. Ils se sont mariés à Saint-Benoît (paroisse de Béatrice), et se sont installés à Oka.
J'ai plusieurs photos des familles d'Henri, et de celle de Béatrice. Au début, j'ai pensé afficher les photos avec les versions détaillées des arbres généalogiques.
Mais j'ai pensé que l'ajout de photos briserait la continuité de l'information (ça aurait été différent si j'avais eu une photo de chaque couple, ce que je n'ai pas). Je les mets donc ici, en ordre chronologique, mais commençant par la famille Pominville.
Louis Corbeil est le grand-père maternel d'Henri Pominville, donc le père de la mère d'Henri. Nous n'avons pas de photo d'Adéline Clément, l'épouse de Louis.
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Nous n'avont pas de photo de François-Xavier Pominville, le père de Maxime (le grand-père d'Henri), Mais nous avons une photo de quatres des garçons: Léandre, Maurice (MD), Alphonse, et Maxime (le père d'Henri). Remarquez que Maurice était médecin, profession très respectée vers la fin du 19ième siècle.
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Nous avons une photo des parents d'Henri: Maxime Pominville et Josephine Corbeil. Ils se sont mariés en 1882, à Saint-Benoît, et ont eu 12 enfants. En 1894, 12 ans après son mariage, il quitte Saint-Benoît pour s'installer sur une ferme à Oka. Il vendra plus tard sa ferme à Henri, son garçon. Voici comment Victorine, une de leurs filles, décrit son père: "Maxime passait pour un homme instruit puisqu'il savait lire et écrire, qu'il lisait beaucoup y compris son journal à tous les jours. On disait de Maxime qu'il était un homme éclairé, consulté par ses voisins, et considéré comme un homme de bon jugement." Je me souviens de ma grande-tante Victorine (la tante de ma mère). Elle est déjà venu chez nous. Maman en parlait assez souvent... de sa tante (et la soeur de sa tante)... qui a vécu plus de 100 ans. J'ai une photo d'elle, en 1988, avec la famille Pominville, sur la page résumant toutes les familles Pominville, alors qu'elle avait 100 ans.
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Les frères/soeurs de Henri: Joseph-Pite, Victorine, Benoît, Léontine, François, Rose (Rosanna), Marie-Louise, Hélène, Cécile-Catherine, Jean, Germaine. Nous avons ici des photos de trois des frère d'Henri: Joseph avec son épouse Célina, Benoît et son épouse Albertine, et de Jean.
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Henri Pominville, à 23 ans, donc l'année précédent son mariage.
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Je vous ai introduit à mes ancêtre Pominville, et Gratton, jusqu'à mes grands-parents maternels, Henri Pominville, et Béatrice Gratton.
Dans la prochaine section, nous parlerons du village où ils vivaient, Oka, et de leur déménagement vers Hallébourg.
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